. Sous la glycine près de la maison, trois nids de pigeons ramiers ou palombes  – les plus imposants de nos pigeons – ont été grossièrement construits. De notre fenêtre de chambre on peut y voir les œufs ! Les palombes sont monogames et peuvent vivre jusqu’à 30 ans.

. Les tourterelles turques, elles, ont choisi le toit du hangar pour nicher, imperturbables même quand la ponceuse ronronne ! Ces couples stables et forts sympathiques peuvent enchaîner plusieurs nidifications successives  de mars à octobre, si bien que le hangar est habité une grande partie de l’année.

. Depuis une vingtaine d'années, un couple de faucons crécerelle a élu domicile pour la période de reproduction dans la tour de la maison. Vers la mi-mars, la femelle pond 2 à 6 œufs et le mâle la ravitaille un mois durant pendant qu’elle couve. On assiste à ses allers-retours affairés pendant presque tout le mois d’avril. On peut l’entendre pousser son cri lorsqu’il est en approche du nid. Les petits sont nourris par leur parents ensuite pendant deux mois et partent définitivement courant juin. Mais à partir du mois de mai on peut les voir se pencher au bord de l'œil de bœuf et observer le jardin.

. Une chouette chevêche veille près de chez nous. Elle fait en général une portée par an entre mars et août mais son nid reste un mystère. Les petits quittent parfois les parents avant de savoir voler, c’est sans doute pour cette raison que nous en avons retrouvé une année dans notre salon, tombés par la cheminée !

. Autour du point d’eau, des grenouilles rieuses (reconnaissable grâce au trait vert qu'elles ont sur le dos et la tête), après l’hibernation, prennent le soleil au bord du bassin et plongent d’un bond dès qu’on approche. Elles se reproduisent en avril/mai et au début de cette période on peut entendre leur concert de coassement tous les soirs à heure fixe.